Quand on s'est longtemps pris pour un voltairien finfinaud et qu'on a adhéré et même professé sur tous les toits la rengaine qui prétend qu'au Québec, le clergé catholique, tout au long de notre histoire, se serait acharné à maintenir le peuple dans les ténèbres de l'ignorance, on risque d'être quelque peu ébranlé lorsque l'on découvre, dans un livre d'occasion acheté il y a quelques années à la sympathique librairie L'histoire sans fin, aux Trois-Rivières, ces lignes manuscrites non signées :
L'exemplaire des Gloses critiques de Louis Dantin dans lequel sont écrites les lignes manuscrites ici commentées, avec la notice nécrologique de Sœur Alberte Julien, Fille de Jésus, dans Le Nouvelliste du 12 mars 1986. (Cliquer sur l'image pour l'agrandir) |
La chanteuse Pauline Julien (1928-1998) était la cadette de Sœur Alberte Julien (1919-1986) (Source : Voir.ca) |
De plus, nous avons cru utile de vous offrir l'accès à une copie numérisée de l'Album du centenaire du Séminaire de Nicolet, paru en 1903 et dans lequel vous trouverez plusieurs photos qui donnent un aperçu des allures du séminaire peu de temps après le décès de l'abbé Maurault, qui eut lieu en 1887.
Né Abraham-Edmond Boisvert à Baie-du-Febvre le 12 décembre 1862, Edmond de Nevers a fait ses études au Séminaire de Nicolet. Il résida en Europe de 1888 à 1894, d'où il fut correspondant de La Presse sous le nom d'Edmond de Nevers, inspiré de l'histoire de sa famille. Il publia à Paris, en 1896, son important ouvrage L'Avenir du peuple canadien-français, récemment réédité et que l'on peut se procurer en cliquant ICI. Edmond de Nevers est mort à Central Falls (Rhode Island) le 15 avril 1906. |
Voici un nom qui probablement n'éveillera d'écho que dans le cœur d'un bien petit nombre d'amis des lettres canadiennes, et pourtant ce nom aurait dû s'inscrire à côté de ceux des plus renommés de nos littérateurs, de nos savants, de nos artistes. Voici une vie qui vient de s'éteindre humblement, sans bruit, au fond d'un collège de campagne, et qui aurait pu être brillante parmi les plus brillantes, mais ça été la vie d'un humble, d'un saint, et le monde qui n'a pas été admis à pénétrer dans les radieuses profondeurs de cette âme ne peut rendre à sa mémoire les honneurs qu'il a toujours dédaignés.
L'abbé Maurault naquit à L'Isle-Verte le 20 septembre 1839. Il fit son cours classique au Séminaire de Nicolet et fut ordonné prêtre le 18 septembre 1864, à Saint-Thomas-de-Pierreville. Il retourna de suite à Nicolet et y consacra tout le reste de sa vie à l'enseignement, d'abord professeur de musique, puis des Belles-Lettres et enfin de Philosophie. Mort le 9 octobre 1887 à l'âge de quarante-neuf ans. Voilà tout.
Tout le monde ou à peu près ignore que M. l'abbé Maurault était le premier savant du pays, un littérateur distingué, un artiste hors ligne, si l'on considère seulement le don naturel, une de ces intelligences d'élite comme un peuple peut se glorifier d'en posséder bien peu, et avec cela un cœur dont tous les mouvements n'ont jamais été dictés que par la charité la plus pure, une âme toute de lumière et de bonté.
Je ne crois pas qu'il y ait dans le vaste domaine de la science, de la littérature, de l'art, de la philosophie, une parcelle d'espace qui n'ait été explorée par ce travailleur infatigable ; outre le latin, le grec et l'hébreu dont il s'était rendu maître dès ses premières années d'études théologiques, il s'était amusé à apprendre toutes les langues vivantes, l'italien, l'anglais, l'allemand, voire même l'abénaquis ; il connaissait par cœur les plus belles pages de tous les littérateurs et philosophes anciens et modernes et les récitait dans le texte même.
Il était encore botaniste, musicien, peintre : il avait dû, comme il le disait lui-même, renouveler ou à peu près, l'invention de la peinture, attendu qu'il n'eut jamais l'avantage d'avoir de leçons dans ce dernier art, même pour les procédés ; on peut admirer à Nicolet plusieurs tableaux à l'huile et aquarelles pleins de grâce, de coloris et de fraîcheur, dont il a fait cadeau à des amis. Et qu'on remarque, ce qui est presque incroyable, qu'il n'avait pas seulement effleuré en passant chacune de ces branches de la science et de l'art, mais qu'il les avait toutes approfondies.
Jamais une pensée d'ambition, de vanité, n'a germé dans cette âme : l'étude était pour lui une jouissance, un bonheur et un but: augmenter son trésor de connaissances, repousser de plus en plus loin les ténèbres, l'ignorance qui sont le partage de notre pauvre humanité, c'était tout son orgueil.
Pourtant cette science n'a pas été inutile, puisque pendant vingt ans les élèves de Nicolet ont pu profiter de ses admirables leçons.
Il ne voulut jamais rien publier, bien qu'il ait écrit beaucoup, pense-t-on. « À quoi bon, me disait-il un jour, je n'ai pas envie de faire une législation, je ne me sens ni le goût ni la force de résoudre les grands problèmes sociaux, et je n'écrirai certainement pas de romans. Voyons, si j'écrivais, à qui cela profiterait-il ? » Et puis il ajoutait en souriant : « Ça coûte cher les frais de publication et ça ne paie pas ». Et ce qu'il ne disait pas, c'est que l'argent qu'il aurait donné à un éditeur appartenait aux pauvres en faveur desquels il se dépouillait de tout, jusque de ses habits. Nous n'avons de lui qu'un discours intitulé : Éloge de saint Thomas d'Aquin, qui a été tiré à 200 exemplaires et distribué à quelques membres du clergé et élèves de Nicolet. Nous en citons quelques lignes qui pourraient s'appliquer à l'abbé Maurault lui-même :
The dark unfathomed caves of ocean bear ;
Full many a flower is born to blush unseen,
And waste its sweetness on the desert air…
« Il ne s'écoula pas de longues années avant qu'un nouveau deuil assombrît les jours tranquilles que l'on goûtait au Séminaire, depuis rétablissement du diocèse de Nicolet. La mort vint lui enlever, dans la vigueur de l'âge, un homme précieux, qui jetait à cette époque le plus d'éclat et de crédit sur l'institution, et dont les talents et les vastes connaissances faisaient espérer encore davantage pour l'avenir, M. l'abbé Thomas-Marie-Olivier Maurault, professeur de philosophie, décédé le 9 octobre 1887.
Né à l'Île-Verte le 27 septembre 1839, il avait été élevé depuis l'âge de neuf ans chez son oncle, M. Joseph Maurault, curé de Saint-François, puis, après le partage de cette paroisse en deux, curé de la nouvelle paroisse de Saint-Thomas de Pierreville, comprenant la partie de l'ancienne située à l'est de la rivière Saint-François. Avant de venir au collège, il avait fréquenté l'école du village des Abénaquis (Odanak) où son oncle était aussi le missionnaire. Cette école était tenue alors par M. Edge, jadis professeur de l’école française de Nicolet. Les petits compagnons indiens du jeune Maurault, qui apprit bien et assez vite leur langue, se croyaient bien supérieurs à lui et, dans leur fierté nationale, ils ne lui ménageaient pas les compliments à rebours, comme celui-ci, par exemple, qu’ils lui adressèrent plus d’une fois : « T’es b… comme un Canayen ! »
Il entra au Séminaire de Nicolet à l'âge de 12 ans, et il donna de suite des preuves de talents plus qu'ordinaires. En deux ans il fit les quatre premières classes, mais avec des succès qui étonnèrent ses confrères et ses professeurs. Dans chaque classe il prenait invariablement la tête, laissant loin derrière lui les plus forts. Pendant ses deux années de philosophie, il brilla moins, parce que la maladie l'obligea de s'absenter plusieurs fois et longtemps.
Il prit la soutane en 1857 et, comme il était jeune et d'une faible santé, il passa sept ans au Séminaire avant de recevoir la prêtrise, s'appliquant à l'étude de la théologie et des autres parties de la science sacrée. Il put cependant se livrer à l'enseignement les dernières années de sa cléricature : ainsi en 1860-61 et 1861-62, il fut professeur de musique, et l'année suivante il prit la classe de Rhétorique, qu'il continua à professer quatre ans encore après son ordination en 1864. Sa santé s'affaiblit au point qu'il fut obligé de laisser l'enseignement pendant deux ans, en 1867-68 et 1868-69.
Quand il se crut assez bien pour se remettre à professer, il demanda la classe de belles-lettres, de préférence à celle de rhétorique, à cause du surcroît de travail que cette dernière imposait à son professeur pour la préparation des examens du baccalauréat. Il garda cette besogne douze ans de suite, à l'exception de l'année 1874-75 passée en repos. Il laissa la classe de Belles-Lettres, en 1882, pour prendre celle de philosophie, qu'il enseigna jusqu'en 1887, année de sa mort.
Une maladie de cœur, dont il avait eu des atteintes assez fortes vingt ans auparavant, mais dont il s'était cru guéri, l'empêcha de reprendre sa classe après les vacances de cette année, et le conduisit au tombeau en peu de semaines. Il expira le 9 octobre, an commencement de sa quarante-neuvième année, emportant les regrets de tous ses confrères du Séminaire et du clergé en général des deux diocèses de Nicolet et des Trois-Rivières, dont un bon nombre avaient été ses élèves et conservaient une hante opinion de sa science comme aussi de ses bonnes et amicales manières.
Un savant hors du commun
M. Maurault ne brillait pas seulement par quelques beaux talents ordinaires, qu'il est encore assez rare de rencontrer réunis chez le même homme, mais il était tout à fait exceptionnel par l’étendue et la variété de ceux dont il était doué. Sa mémoire était aussi prodigieuse que son intelligence était vaste, et ces deux facultés développées chez lui par des années d'un travail constant, passionné même, sur une grande partie des sciences sacrées et profanes, en avaient fait un savant hors ligne, qu'il est bien rare, croyons-nous, de rencontrer avec des connaissances aussi profondes et surtout aussi variées. Car, nous pouvons le dire, ce qu'il entreprenait d'apprendre, il ne le laissait jamais à demi-fait ; mais il allait jusqu'au bout, jusqu'aux limites les plus reculées que cette étude pouvait lui offrir, en dévorant les difficultés qu'il rencontrait et qui ne servaient qu'à exciter son désir et sa volonté de tout pénétrer. Et ce qu'il avait appris une fois, il le retenait toujours et avec une fidélité telle qu'il pouvait, après bien des années, citer de mémoire de longues pages de latin ou de grec. Aussi était-il toujours prêt à appuyer ce qu'il disait ou soutenait par des citations textuelles de divers auteurs. Livres saints, Pères de l'Église, écrivains grecs et latins, français ou anglais, italiens ou allemands même, tous lui revenaient au besoin, car il les avait tous étudiés.
Linguiste de premier ordre, et dont il aurait été bien difficile de trouver le semblable, au moins dans notre pays, il savait parfaitement, outre le français et l'anglais, les deux langues classiques, le latin et le grec, pour les parler et les écrire avec facilité et élégance, et de plus l'italien et l'allemand, qu'il lisait habituellement dans les meilleurs ouvrages écrits dans ces deux langues. Il possédait aussi assez bien l'hébreu et même un peu la langue des Abénaquis, au milieu desquels il avait passé quelques années de son enfance, comme il vient d'être dit.
Littérateur, philosophe, théologien, il était tout cela et à un haut degré. Il avait lu tous les grands écrivains, tous les chefs-d'œuvre des littératures grecque, latine, française et anglaise, italienne et allemande. La théologie, l'écriture sainte et l'histoire de l'Église avaient fait le sujet de ses études suivies, en même temps que ses délices, pendant bien des années, pour mieux dire, toute sa vie depuis son entrée dans l'état ecclésiastique. Il se mit un peu plus tard à l'étude de la philosophie de saint Thomas, il s'y plongea passionnément et il s'en rendit maître d'une manière étonnante. Son plus grand bonheur, il le trouvait dans l'étude des œuvres de l'Ange de l'École (saint Thomas), dont il approfondissait la doctrine avec une insatiable ardeur, pour mieux la faire comprendre et goûter à ses élèves. Cette étude absorba les dernières années de sa vie et ne fut peut-être pas étrangère à la maladie qui l'enleva, à cause du travail trop prolongé qu'il s'imposait, entraîné comme par un charme irrésistible.
Il fut encore artiste, peintre et musicien. Il a montré son talent pour le dessin et la peinture dans les jolis petits tableaux qu'il a faits, paysages pris sur nature et autres sujets, tous bien appréciés des connaisseurs. La musique lui fut familière de bonne heure et il excellait comme pianiste et organiste. Après avoir été professeur de musique deux ans, il n'aima pas à se livrer davantage à cet art, qui le détournait d'études plus sérieuses. Plus tard, quand il s'y adonnait, c'était en amateur.
Pour se distraire pendant ses récréations et ses moments de loisir, il apprit la botanique, qu'il posséda sur le bout de son doigt, et la photographie qui lui servait à prendre des vues de paysages, pour les copier ensuite à l'aquarelle ou à l'huile. Et puis il cultivait avec art les fleurs du parterre, en face de la maison (du Séminaire de Nicolet), et avec succès son petit champ de tabac, dont il faisait chaque année une bonne récolte, pour lui-même et ses amis.
Peu de savants, il nous semble, ont parcouru une aussi vaste étendue du domaine des sciences et des arts, et avec plus de succès. Son talent, presque universel, était facile et sûr, au point qu'il ne rencontrait pas ou bien peu d'obstacles insurmontables dans les études qu'il entreprenait. Il n'eut pas néanmoins au même degré que pour les autres, le goût, peut-être aussi le talent, des sciences mathématiques. Elles ne lui offrirent que peu ou point d'attrait, et il disait souvent, quand on en parlait devant lui, qu'il ne se sentait pas né pour tenir la règle et le compas. Il avait bien parfois des velléités de s'y appliquer, mais jamais il ne tenta sérieusement de le faire.
Bon musicien, comme nous venons de le dire, sur le piano et sur l'orgue, il s'était mis en tête de devenir violoniste aussi, par pur amusement. En dépit de ses efforts et d'exercices répétés, il ne put réussir, ses doigts ne trouvaient pas la souplesse voulue, sur les cordes du violon, comme sur les touches du piano et de l'orgue. C'est le seul échec que nous lui ayons connu. Ses amis se plaisaient à le railler, en badinant, sur ce point faible, parce qu'il n'en avait point d'autre en fait de succès. Quelqu'un s'étant permis un jour de lui dire qu'il ne jouait pas du violon aussi bien que Basile Cloutier, le portier du Séminaire à cette époque — piètre violoniste s'il en fut, qui raclait son instrument de temps à autre pour amuser la gent culinaire, — cette plaisanterie ne plut pas à notre savant et artiste, et dès lors il mit son malencontreux instrument aux oubliettes.
Un savant trop modeste
Un homme aussi extraordinaire par ses talents et sa science aurait dû, tous le penseront, laisser après lui des œuvres importantes ; il ne l’a pas fait néanmoins. Cela est dû d'abord à sa grande modestie et à une certaine timidité de caractère qu'il conserva toute sa vie. Toujours M. Maurault aima la solitude, avec la fréquentation des humbles et d'un petit nombre d'amis, au milieu desquels il se plaisait à vivre et à converser. Il évita tout ce qui pouvait attirer les regards sur lui ou le mettre en scène aux yeux du public. Puis, il avait un tel goût du beau et du parfait, et une telle répugnance des lieux communs et des voies trop battues, qu'il ne trouvait jamais ses écrits assez châtiés pour la forme et assez nourris pour le fond, et par là même dignes d'être publiés ; ce qui le conduisit à un style peut-être un peu trop recherché.
Toutefois ce qu'il a laissé après lui, par exemple, son discours sur saint Thomas, qui a été imprimé à un petit nombre d'exemplaires, celui sur Mgr Plessis, les adresses ou les réponses à des adresses qu'il a composées en diverses circonstances, spécialement celle du supérieur aux anciens élèves lors de la fête du 21 mai 1866, montre un grand talent d'écrivain.
« Sa pensée toujours ferme, noble, élevée, surabondante d'érudition sans pédanterie, se développe dans une phrase nombreuse, colorée, ennemie de toute vulgarité. La distinction dans la pensée comme dans la diction, voilà, selon nous, ce qui caractérise ses écrits. Cette distinction qu'il affectionnait tant, donne peut-être quelquefois à son style une apparence de recherche et de travail ; mais comme notre esprit se complaît dans cette noble élégance de l'expression et dans cette phrase souvent jaillissante d'éclairs ! » Telle est l'appréciation de M. Maurault, comme écrivain, par un littérateur distingué.
Aux belles qualités de l'esprit dont il était si largement doué, il joignait celles du cœur, non moins estimables. Sa charité surtout était très grande et lui faisait distribuer aux pauvres son modique revenu, pour une bonne partie. Sa piété alimentée par la foi la plus vive ne se démentit jamais et, en face de la mort qui venait l'enlever au milieu de sa carrière, elle lui fit entrevoir ce redoutable passage sans crainte et sans regret.
Ces éloges et cette appréciation des
talents et de la science de M. Maurault paraîtront peut-être exagérés aux yeux
de ceux qui l'ont peu ou point connu. Cependant ils sont l'expression de
l'exacte vérité et s'appuient sur une connaissance personnelle et intime de
trente-six ans. Aussi nous ne craignons pas d'être contredit par ceux qui
eurent l'avantage de le connaître comme nous, soit pendant son cours d'études,
soit après, ou par ceux qui furent ses élèves, ou par ses confrères du
Séminaire. Les différentes notices de sa vie publiées à sa mort, ou longtemps
après, toutes dues à la plume d'anciens élèves ou confrères, s'accordent à le
reconnaître pour un homme qui, par ses talents et sa science, tenait du
prodige.
Sa mort créa un vide immense
On le comprend aisément, la disparition d'un tel homme d'une maison d'éducation crée un vide immense, que le temps ne peut combler qu'à demi, en laissant un souvenir et des regrets qui ne s'effacent pas. Quand le lieutenant-gouverneur Angers vint rendre visite à Nicolet, deux ans plus tard, il se plut, dans la charmante causerie qu'il fit aux élèves en réponse à leur adresse, à rappeler le souvenir de celui qui avait été son ami et son confrère de classe, et à rendre témoignage aux talents et à la science de M. Maurault. Il déplora avec tous les Nicolétains la perte que le Séminaire avait subie. Après avoir évoqué bien des souvenirs de son temps d'écolier, il se suppose revenu tout à coup à la classe de Rhétorique d'il y a trente-deux ans :
Vous publications sont toujours formidablement intéressantes. Merci
RépondreSupprimer