dimanche 6 mars 2022

Le mont Saint-Hilaire tel que vu en 1866 par un collégien de 15 ans

Le village de Saint-Hilaire et le mont Saint-Hilaire vus depuis Belœil, vers 1900-1910.

(Source : BANQ)


   Après avoir sorti des oubliettes les jeunes prodiges de la plume que furent les Ernest Roy, Narcisse Furois et Gérard Tremblay (cliquer sur leurs noms), tous des produits de nos collèges classiques d'antan, ces Glanures vous présentent aujourd'hui un autre jeune canadien-français d'un calibre littéraire étonnant pour son âge et son époque, Alphonse Bellemare

  Ayant débuté ses études classiques au Séminaire de Nicolet, cet élève du Collège Sainte-Marie de Montréal eut une bien trop courte vie, étant mort en 1872 à l'âge d'à peine 22 ans. Il avait néanmoins pu marquer nombre de ses compatriotes par les multiples talents qu'il sut déployer à un âge fort précoce, et ce dans des domaines aussi divers que la poésie et les lettres, le théâtre, la musique, de même qu'à titre de conférencier et d'animateur de sociétés littéraires et culturelles. Les journaux et revues acceptaient de publier, souvent en première page, ses textes et poèmes, alors qu'il était encore à l'âge de l'adolescence.

   Malgré son activité débordante et sa généreuse contribution à notre vie culturelle, il va sans dire, hélas ! qu'Alphonse Bellemare a été lui aussi assujetti à un oubli total, et ce, même dans les instances spécialisées sur la littérature dite « québécoise ». Son existence, ses écrits, sont en effet complètement ignorés, et ce, depuis bien au-delà d'un siècle, cela comme s'il n'avait pas vécu.

    Il n'est que justice que de sortir de l'oubli ce jeune compatriote d'antan, car lui aussi montre ce dont notre peuple était jadis capable de produire sur les plans intellectuel, littéraire et artistique, et cela à une époque qu'à peu près tout le monde croit de nos jours avoir été celle d'un effroyable obscurantisme. De nos jours pourtant, il est virtuellement impossible de trouver un seul sujet issu du système bureaucratisé d'éducation que le Québec subit depuis les années 1960, qui soit capable de maîtriser la langue française d'une manière aussi impeccable et même aussi suave qu'un Alphonse Bellemare pouvait le faire il y a cent cinquante ans, alors qu'il n'avait à peine que 15 ans. Ceci sans mentionner sa culture générale qui, comme le montrent les articles qu'il a signés, était prodigieuse. 

   Car oui, c'est bel et bien 15 ans qu'Alphonse Bellemare avait lorsqu'il a écrit le texte qui suit, qui introduit un poème également de son cru et inspiré d'une ascension du mont Saint-Hilaire qu'il effectua avec des camarades collégiens durant l'été 1866. Le texte et le poème furent lus par Alphonse Bellemare en juillet de cette même année lors de la distribution des prix de fin d'année au collège Sainte-Marie, plus précisément dans la salle nommée alors « de l'Académie » qui de nos jours est connue sous le nom de « salle du Gésu », rue de Bleury à Montréal. 

  À la fin du texte, ne manquez pas de cliquer sur l'hyperlien qui vous conduira vers le magnifique poème dont les strophes raviveront les souvenirs de toute personne ayant déjà fait l'ascension du mont Saint-Hilaire. Et sous le poème lui-même, vous trouverez une notice biographique de même que de nombreux articles d'époque au sujet d'Alphonse Bellemare, qui maintenant, par cette glanure, sort d'un oubli qui non seulement était injuste pour sa mémoire, mais aussi pour nous-mêmes, qui étions privés de savoir que nous avions un jeune compatriote d'antan d'une telle envergure. Bonne découverte, donc ! 


Belœil et Saint-Hilaire

par Alphonse Bellemare

(1866)



      O rus ! quando te revisam...
      (Ô campagne ! Quand te reverrai-je...)

Ce cri du poète, c’est celui de tout homme, qui, après dix longs mois passés à la ville, fatigué de ses études, de ses affaires, ou même de son loisir, éprouve le besoin d’aller à la campagne, respirer un air plus pur, goûter un repos plus tranquille et vivre enfin d’une nouvelle vie. Mais, pour satisfaire à cette légitime aspiration, il faut une campagne, une belle campagne. Horace avait à sa disposition, soit les montagnes d’Apulie, soit sa terre de Sabine, soit surtout son Tibur, son frais Tibur. Mon Tibur à moi, mon Frascati, ça été, l’année dernière du moins, un de nos plus gracieux, un de nos plus hospitaliers villages canadiens ; et ce n’est que tout juste un tribut de reconnaissance que je veux lui payer aujourd’hui.

L'église de Saint-Hilaire, avec derrière le sommet du « Pain de sucre » du mont
Saint-Hilaire, dont Alphonse Bellemare raconte l'ascension dans le présent texte,
de même que dans son poème auquel on peut accéder via un hyperlien ci-dessous.

Oui, Belœil est sans contredit un des plus beaux villages du Canada : sa situation tout-à-fait pittoresque est déjà à elle seule un immense avantage. Assis sur la rive gauche du Richelieu, qui arrose ses fertiles campagnes, il fait face au village de Saint-Hilaire dont il n’est guère séparé que de la portée de la voix. En hiver, lorsque le pont de glace est formé, et que les routes y sont tracées, si vous regardez les deux églises qui élèvent dans les airs leur clocher et leur croix, le collège, les couvents et les maisons qui les entourent, vous êtes porté à croire que le Canada s’est enrichi d’une nouvelle ville dont les deux quartiers principaux ne sont séparés que par une place publique.

En été, le coup d’œil est le même ; mais au lieu d’une grande route, vous avez pour ligne de démarcation une onde calme et profonde, qui, coulant gracieusement entre des bords riants, regarde d’un coté les montagnes de Montréal et de Montarville [aujourd’hui le mont Saint-Bruno] ; de l’autre, celles de Saint-Hilaire, de Rougemont, du Vermont [aujourd’hui le mont Yamaska] et du Mont-noir [aujourd’hui le mont Saint-Grégoire], qui se dessinent dans un horizon véritablement à souhait pour le plaisir des yeux. Car si l’on veut avoir la clef du nom aussi vrai que pittoresque que nos ancêtres (poétiques) ont donné à ces belles rives, c’est dans ce bassin surtout qu’il faut venir l’étudier en pirouettant, bercé dans une nacelle. De là, faites la ronde autour de vous : collines, vallons, prairies, bosquets, riches guérets, belles nappes d’eau, cascades jaillissantes, montagne à pic, sommets lointains et fuyant sous la nue, que pouvez-vous désirer de plus, et enfin Belœil, ce foyer du plus beau panorama que puisse désirer la vue, Belœil ne porte-t-il pas bien son nom ?

Les autres collines montérégiennes évoquées par Alphonse Bellemare 
dans le présent texte, vues depuis le sommet du mont Saint-Hilaire.

(Cliquer sur l'image pour l'élargir)

Ce beau village a bien d’autres avantages encore que n’ont pas les autres localités. Pour ce qui regarde le transport, il a le choix entre la navigation et la voie ferrée : une ligne télégraphique le met en rapport expéditif avec les grandes villes. À l’exception du gaz, (qui bientôt sans doute éclairera ses rues, ses maisons, ses rails, son beau pont et sa navigation fluviale), à l’exception du gaz, il jouit de presque toutes les ressources de l’art, et joint ainsi les avantages de la ville aux agréments de la campagne. En veut-on un exemple, et tout à la fois un échantillon de l’énergie et de l’esprit d’entreprise et de la constance des habitants de Belœil ? Les rives du Richelieu renferment certainement un beau courant d’eau ; mais enfin, en hiver, ce beau courant est enfermé ; en été, il faut aller y puiser quelquefois d’assez loin ; d’ailleurs, les pluies d’orage et autres accidents ne le mettent pas à l'abri de tout inconvénient. 

D’autre part, les habitants de Belœil savent que, pour éviter bien des frais, pour réaliser bien des avantages, pour arrêter jusqu’à la première étincelle d'un incendie, pour le profit autant que pour l’agrément, maintenant dans les grandes villes on a l’eau à domicile. Ils ont aperçu sur le flanc de leur belle montagne une source qui jaillit en blanche et fraîche cascade. Aussitôt, le plan est arrêté ; il faudra les travaux d’un aqueduc, il faudra faire passer les tuyaux sous le lit du Richelieu, il faudra vaincre tous les obstacles de la nature, il faudra des frais considérables ; tout cela a été entrepris, tout cela a été fait, conduit et réalisé avec un rare bonheur ; et maintenant, dans chaque maison du village, à chaque instant du jour et de la nuit, coule une eau toujours fraîche et pure, et qui, au besoin, en cas d’incendie, par exemple, se déploie sur chaque toit en une magnifique gerbe d’eau.

Mais tout cela nous ramène trop à la ville, revenons a la campagne.

Le village, sans être d'une étendue très considérable, forme une véritable bourgade ; les terres grasses et fertiles ne laisseront jamais le cultivateur laborieux tomber dans la gêne : au contraire, vous voyez tous ces cultivateurs, propriétaires de maisons confortables, dont la blancheur ressort en été sur la verdure qui les environne, et rivalise en hiver avec l’épaisse couche de neige qui cache la terre. C’est là que, revenus des champs, les hommes vont, après les travaux d’une rude journée, respirer la brise du soir, et reposer sur le gazon leurs membres fatigués, tandis que, de leur côté, les mères endorment leurs enfants, assises sur le seuil de leur porte que dérobe à moitié aux yeux des passants un épais fourré d’arbres fruitiers. La maison de Dieu et le presbytère dont les toits de fer-blanc étincellent aux rayons du soleil, sont en pierre de taille. 

Le presbytère et l'église de Saint-Hilaire tels qu'Alphonse Bellemare les vit
et les décrit : « La maison de Dieu et le presbytère dont les toits de fer-
blanc étincellent aux rayons du soleil, sont en pierre de taille. Après ces
deux édifices, les plus beaux du village, viennent de charmantes petites
villas qui s’élèvent sur les bords de la rivière ». 

(Source : BANQ ; cliquer sur l'image pour l'élargir)

Après ces deux édifices, les plus beaux du village, viennent de charmantes petites villas qui s’élèvent sur les bords de la rivière. Le navigateur qui parcourt ses bords soit en la descendant, soit en la remontant, ne peut se lasser d’admirer ces verdoyants bosquets du milieu desquels s’élancent d’élégantes tourelles qui vont se perdre dans la cime des arbres, dont les branches touffues descendent jusque sur le rivage comme pour protéger encore le passant contre les ardeurs du soleil.

Ajoutez à tout cela, dans la belle saison, les accents harmonieux d’un chœur champêtre, qui vient prendre ses ébats sur le rivage ou sur les eaux, pendant que, d’un bord à l'autre, toute une flotte de petites embarcations frappent les flots en cadence, et vous avouerez que, en vérité, rien n’égale les belles veillées de Belœil et de Saint-Hilaire. À ces amusements du soir succèdent ceux du lendemain : la chasse et la pêche ne laissent rien à désirer.

Mais la spécialité de Belœil, c’est sa belle promenade, l’ascension du mont Saint-Hilaire.

Gravure datant de 1841 du mont Saint-Hilaire. Sur le sommet du 
« Pain de sucre », à gauche, on aperçoit l'immense croix érigée
lors de la venue la même année du prédicateur français Mgr Charles
de Forbin-Janson
, qui a procédé à sa bénédiction en présence d'une
foule très nombreuse.

(Source : Pierre Lambert, Le mont Saint-Hilaire, Québec, Septentrion, 2010 ;
cliquer sur l'image pour l'élargir). 

Le mont Saint-Hilaire n’est pas seulement une merveille de la nature, il est fameux déjà par plus d’un fait historique. Produit, ce semble, comme toutes les montagnes du Canada, par un soulèvement volcanique, sa formation présente une accumulation de rochers couverts d ’une végétation tantôt sévère et grandiose, tantôt pittoresque et gracieuse. Sa hauteur de plus de quinze cents pieds au-dessus du niveau, en fait comme le roi des monts environnants : coupés par des ravins profonds, ses flancs s’élargissent à moitié chemin du sommet, et présentent à l’œil un lac magnifique, environné de bocages délicieux, d’où s’échappent nombre de ruisseaux qui vont, à travers mille détours, se mêler aux eaux du Champlain. C’est sur le sommet le plus élevé du pic de Belœil qui couronne le plateau, que Monseigneur de Nancy avait élevé, en 1841, cette fameuse croix de Mission, renversée depuis par la violence des tempêtes, et qui n’a jamais été replacée. 

Vestiges de la chapelle, qui servait de socle à la croix dont on voit une partie
renversée, sur le sommet du mont Saint-Hilaire. Alphonse Bellemare raconte : 
«  C’est sur le sommet le plus élevé du pic de Belœil qui couronne le plateau,
que Monseigneur de Nancy avait élevé, en 1841, cette fameuse croix de
Mission, renversée depuis par la violence des tempêtes, et qui n’a jamais
été replacée ». La croix s'est effondrée durant un orage en 1846. Ces
vestiges sont disparus vers 1877.

(Source : Pierre Lambert, Le mont Saint-Hilaire, Québec, Septentrion, 2010 ;
cliquer sur l'image pour l'élargir). 

La fête brillante à laquelle donna lieu son érection n’en restera pas moins comme un fait célèbre dans les annales religieuses du Canada. Ce que nos pères ont vu, ce qu’ils ont lu ou écrit dans le temps, nous pouvons le recueillir aujourd’hui comme une des plus belles pages de notre histoire. 

Mgr Charles de Forbin-Janson
(1785-1844)

« C’était, dit un journal de l’époque, c’était un spectacle étonnant que celui de cette suite de vingt mille pèlerins gravissant ce nouveau Golgotha, ondulant le long du sentier sinueux ; tantôt disparaissant en partie dans les profondeurs d’un ravin, tandis que les extrémités de la procession apparaissaient au sommet des rochers ou des monticules plus élevés ; tantôt se perdant à un détour du chemin, pour reparaître loin de là au travers des grands arbres. On eût dit la vaillante armée de Godefroy de Bouillon, gravissant les montagnes de la Judée, et l’on songeait à cette montagne sainte qui est le ciel, au sommet de laquelle sont suspendues les couronnes promises à ceux qui, marchant dans le chemin de la Croix, ont le courage de les ravir : Violenti rapiunt illud ( «Ce sont les violents qui s’en emparent»). Car les chants sacrés jetés aux échos de la montagne comme un céleste concert, ramenaient l’âme à de religieuses pensées, et l’inondaient de je ne sais quelle pieuse et sublime harmonie ».

Arrivée à mi-chemin de la montagne, au pied du pic où devait s’élever la croix, la foule s’arrêta pour se reposer, avec ceux qui portaient le monument, sur les bords du lac de Rouville. Alors l’évêque de Nancy, se plaçant debout sur la poupe d’une barque, comme autrefois le Sauveur sur le bord du lac de Génésareth, s’adressa à la multitude de cette voix éloquente qui tant de fois l’avait émue, lui rappelant les bienfaits de la religion, et après avoir vivement exhorté ses auditeurs à être toujours fidèles à la bannière de la croix, il donna le signal pour gravir le reste de la montagne.

On aperçoit sur cette représentation à la fois Mgr de Forbin-Janson prêchant 
à la foule depuis un radeau sur le lac Hertel, de même que la croix érigée
sur le sommet du « Pain de sucre » que l'évêque de Nancy et la foule 
s'apprêtent à atteindre en vue de sa bénédiction solennelle.

(Source : Pierre Lambert, Le mont Saint-Hilaire, Québec, Septentrion, 2010 ;
cliquer sur l'image pour l'élargir). 

La marche s’était réorganisée : tout-à-coup la cloche sonne, et annonce une Station ; c’est la première du Chemin de la Croix. Toute la multitude se prosterne religieusement et Monseigneur de Nancy bénit la croix et récite les prières de la station ; puis on se remet à gravir de nouveau le calvaire, et ainsi jusqu’au sommet de la montagne où bientôt apparaissent à tous les regards le gigantesque monument et la chapelle du Saint Sépulcre, servant de piédestal à la croix qui domine non seulement ce pic élevé, mais toutes les montagnes environnantes ; c’était la dernière station. Le plateau était littéralement couvert de fidèles et offrait le coup d’œil le plus magnifique et le plus saisissant. 

Je n’entreprendrai pas de décrire ce site grandiose qu’ont admiré tant de fois non seulement les habitants de cette province, mais tous les étrangers qui l’ont visité. Ce point de vue, d’où l’on découvre à l’œil nu un panorama immense, dans un horizon de plus de quinze lieues d’étendue, des campagnes, des rivières, des lacs, où le regard plonge avec étonnement, s’agrandissait de toutes les magnificences de la religion en face de cette croix gigantesque, véritable étendard du Canada catholique. Tout le monde parut un moment uni dans un même sentiment de bonheur et d’admiration. On remarqua un sauvage, seul, debout sur l’angle d’un rocher, contemplant d’un œil morne ce spectacle si nouveau pour lui. On eût dit, comme dans une mystérieuse apparition, le représentant de quelqu’une de ces tribus éteintes, envoyé par les anciens maîtres du sol canadien, pour savoir quels étaient ces nouveaux bruits qui troublaient leur solitude.

Vue depuis le sommet du « Pain de sucre » du mont Saint-Hilaire, 
qu'Alphonse Bellemare atteignit à l'été 1866 et qu'il décrit dans le 
présent texte, de même que dans le poème qui s'ensuit. On 
aperçoit notamment la rivière Richelieu.

Cette montagne ordinairement si solitaire, et quelquefois, comme on le voit, si bruyante, cette montagne si belle par la nature et si riche en souvenirs, je voulus, moi aussi, la voir à mon tour. J’y fis donc une ascension, et, dans cette longue route, je pus à loisir me rassasier de ce spectacle si varié et si imposant. 

De retour à la maison, je voulus coucher sur le papier mes impressions, et ma jeune imagination, longtemps excitée par le spectacle que j'avais eu sous les yeux, me fit douter un moment, si je n’allais pas devenir poète ; j’essayai en effet alors quelque chose que je pris, sinon pour de la poésie, au moins pour des rimes. Quant même, suivant le précepte de Boileau, « Vingt fois sur le métier, j’eusse remis l’ouvrage », à mon âge, je ne sais vraiment pas s'il y eut beaucoup gagné. D’un autre côté, je suivrai moins encore le précepte d’Horace : Nonumque prematur in annum («Gardez votre manuscrit pendant neuf ans»). J’aime mieux prier respectueusement mes auditeurs de vouloir bien, avec indulgence, entendre mon premier bégaiement en ce genre : 


Pour découvrir le poème intitulé 
Une ascension sur le mont Saint-Hilaire,
d'Alphonse Bellemare, jeune auteur du 
texte présenté ci-haut, de même qu'une
notice biographique et un volumineux 
dossier à son sujet et constitué d'articles 
d'époque, cliquer sur cette image :


Vue ancienne depuis le sommet du « Pain de sucre » du mont Saint-Hilaire, 
avec au bas la rivière Richelieu.

(Source : BANQ ; cliquer sur l'image pour l'élargir)

Vue du lac Hertel depuis le sommet du « Pain de sucre » du mont
Saint-Hilaire. Photo datant des années 1910-1920.

(Source : BANQ ; cliquer sur l'image pour l'élargir)

Le lac Hertel du mont Saint-Hilaire, vers les années 1910. 

(Source : BANQ ; cliquer sur l'image pour l'élargir)