Rémi Tremblay (1847-1926) (Source : BANQ) |
Né à Saint-Barnabé, près de Saint-Hyacinthe, le 2 avril 1847, de François-Xavier Tremblay, patriote de 1837 ayant pris part à la Bataille de Saint-Denis, et de Sophie Vandandaigne dit Gadbois, Rémi Tremblay, journaliste, militaire, traducteur, poète, écrivain, chansonnier, satiriste, globe-trotter, était l'un des intellectuels les plus atypiques et les plus indépendants d'esprit de notre histoire.
Homme rigoureusement intègre qui n'a jamais eu froid aux yeux et dont la vie fut pleine d'aventures rocambolesques, Tremblay n'a guère connu la banalité. En un mot : avec Rémi Tremblay, ça détonait, et ce qui devait être dit était dit clairement et sans détour, sans toutefois qu'il n'ait jamais versé dans la démagogie vulgaire et racoleuse car il était trop respectueux de l'intelligence de ses compatriotes.
Homme rigoureusement intègre qui n'a jamais eu froid aux yeux et dont la vie fut pleine d'aventures rocambolesques, Tremblay n'a guère connu la banalité. En un mot : avec Rémi Tremblay, ça détonait, et ce qui devait être dit était dit clairement et sans détour, sans toutefois qu'il n'ait jamais versé dans la démagogie vulgaire et racoleuse car il était trop respectueux de l'intelligence de ses compatriotes.
Alors qu'il avait douze ans, en 1859, sa famille s'installa à Woonsocket, au Rhode Island, où se trouvait une importante communauté canadienne-française. En 1863, alors que la Guerre civile américaine faisait rage et que lui-même n'avait que 15 ans, Tremblay s'enrôla dans l'armée du Nord. Fait prisonnier en 1864, il parvint à s'évader et se rendit à Montréal, où il s'incrivit à l'école militaire, dont il obtint un diplôme d'officier. Après son mariage à Woonsocket avec Julie Lemery, le 26 octobre 1868, il exerça divers métiers, tant aux États-Unis qu'au Québec, où il s'installa à Stoke, dans les Cantons de l'Est, où il possédait une terre agricole.
À partir de 1877, il collabora à divers journaux, dont La Minerve, La Gazette de Joliette, Le Courrier de Montréal, etc. En 1880, il s'établit à Ottawa, où il travailla comme traducteur des débats de la Chambre des Communes. À cause d'un virulent poème, intitulé Aux chevaliers du noeud coulant, qui dénonçait les pendeurs de Louis Riel, il fut censuré et perdit son poste de traducteur. Il fut ainsi le premier écrivain censuré de l'histoire du régime fédéral canadien établi en 1867.
Revenu à Montréal en 1888, il collabora au journal L'Étendard, puis assuma la rédaction de La Justice, de Québec, mais fut de retour à Montréal dès 1890 où, jusqu'en 1892, il fut journaliste auprès de divers journaux et périodiques. Il partit ensuite pour le Massachusetts, d'abord à Fall River (1893) puis à Worcester (1894), où il fut rédacteur du journal L'Opinion publique. En 1896, il s'installa de nouveau à Ottawa, où il redevint traducteur pour la Chambre des Communes.
Il est l'auteur des volumes suivants : Chansonnier politique du Canard (1879) ; Caprices poétiques et chansons satiriques (1883) ; Un revenant : épisode de la Guerre de sécession aux États-Unis (1884) ; Coups d'ailes et coups de bec (1888) ; Boutades et rêveries (1893) ; Vers l'idéal (1912) ; Pierre qui roule (1923) ; Mon dernier voyage à travers l'Europe (1925). (En cliquant sur les hyperliens qui précèdent, on peut télécharger gratuitement tous ces volumes).
Les Presses de l'Université Laval ont publié en 2007 une anthologie de ses poésies satiriques et chansons politiques, Aux chevaliers du noeud coulant, qui est toujours disponible sur commande dans toute bonne librairie.
Rémi Tremblay, qui fit durant sa retraite deux fois le tour du monde avec Alida Charlebois, sa seconde épouse qu'il a mariée en 1897, est mort le 30 janvier 1926 à l'hôpital Saint-Claude de la Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, où il passait les mois d'hiver sur recommandation de son médecin. Il était le père du journaliste, écrivain et poète Jules Tremblay.
De Rémi Tremblay, les Poésies québécoises oubliées ont publié Je me souviens et Aux chevaliers du noeud coulant.
Pour en savoir plus sur Rémi Tremblay, cliquer ICI.
Les extraits qui suivent (dont les intertitres sont de nous) sont tirés d'un recueil de souvenirs, intitulé Pierre qui roule, que Rémi Tremblay publia en 1923. Dans la première partie, il expose une série de faits historiques qui mettent à mal les prétentions des Anglais d'alors selon lesquelles nous, descendants de la Nouvelle-France, serions « une menace constante contre la paix publique, une menace contre la sécurité du monde en général et des anglophones en particulier ». À lire l'exposé de Tremblay, on se rend compte à quel point les québécophobes de toutes origines et espèces qui sévissent de nos jours ont de qui retenir, tellement les similitudes sont flagrantes entre la situation décrite par Tremblay il y a près d'un siècle et celle que le Québec connaît de nos jours.
Puis, en deuxième partie, Rémi Tremblay énonce les raisons et causes de la servilité d'un trop grand nombre parmi nos compatriotes au bénéfice des éléments qui visent à annihiler notre nation. Là encore, la ressemblance avec les québécophobes de souche de notre époque est tout à fait frappante.
Enfin, en guise de conclusion, nous avons choisi de présenter un bref extrait de l'épilogue de Pierre qui roule, en guise d'avertissement quant au sort que se préparent souvent les fossoyeurs de peuples.
Enfin, en guise de conclusion, nous avons choisi de présenter un bref extrait de l'épilogue de Pierre qui roule, en guise d'avertissement quant au sort que se préparent souvent les fossoyeurs de peuples.
Bonne lecture.
Pierre qui roule, recueil de souvenirs de Rémi Tremblay. On peut le télécharger gratuitement ICI. Il ne reste sur le marché qu'un seul exemplaire de l'édition originale, voir ICI. (Cliquer sur l'image pour l'agrandir) |
LES VRAIS FAUTEURS DE DISCORDE
Lorsque j'allais à l'école, j'avais, parmi mes livres de classe, l'Abrégé de l'Histoire du Canada, lequel ne contenait qu'une mention très succinte de l'insurrection de 1837-38. Mon père y suppléait. Il avait combattu à Saint-Denis, et les événements de cette période agitée étaient encore présents à sa mémoire.
Plus tard, vers 1857, autant que je puis m'en
souvenir, une nouvelle édition de l'Abrégé
contenait un certain nombre de belles pages donnant des détails intéressants
qui concordaient avec les récits de mon père. Peu de temps après, ces pages
furent supprimées dans les éditions subséquentes. Pourquoi? Avait-on peur de
donner des leçons de civisme aux générations futures ? Il y avait pourtant là
des exemples de désintéressement qui ne leur auraient fait aucun mal.
Pendant que nos ennemis persistent à fausser
l'histoire afin de prêter le beau rôle à ceux qui, de tout temps, se sont
efforcés de nous dénationaliser, il semblerait que la principale préoccupation
de certaines gens est d'éviter de contredire les assimilateurs. À en juger par
les appréciations de la presse anglaise, on dirait que nous avons toujours été
et que nous sommes encore une menace constante contre la paix publique, une
menace contre la sécurité du monde en général et des anglophones en
particulier.
Ceux-ci, ou du moins ceux qui parlaient et
agissaient en leur nom, redoutaient notre puissance au point de vouloir nous
exterminer lorsqu'ils étaient vingt contre un. Il est vrai qu'ils n'ont pas
réussi ; mais enfin, nous n'étions pas si méchants qu'ils feignaient de le
croire, et nous n'avons jamais fait autre chose que nous défendre contre leurs
attaques lorsqu'ils nous ont mis dans la nécessité de leur résister.
Depuis qu'ils sont trente contre un dans l'Amérique
du Nord, depuis qu'ils font la pluie et le beau temps dans les immenses
territoires découverts, explorés, conquis et partiellement colonisés par nos
pères, ils n'ont cessé de nous calomnier. Ils craignent encore que nous les
réduisions en servitude !
Ils n'ont rien appris, rien oublié. Leurs
gouvernants en sont encore à se constituer les agents provocateurs chargés de
fomenter des révoltes qui leur permettraient d'exterminer dans de sanglantes
répressions ceux d'entre nous qui ne voudront pas se laisser assimiler.
Les calomnies dont nous sommes constamment l'objet de la part des ennemis de notre race, les appels à la violence, les dénis de justice, les continuels empiétements sur nos droits acquis, toute cette politique haineuse d'où l'orangisme tire sa subsistance ont, de tout temps, offert aux autorités de bien meilleures occasions de sévir contre les agitateurs que celle qui leur était offerte par les 92 résolutions.
Les calomnies dont nous sommes constamment l'objet de la part des ennemis de notre race, les appels à la violence, les dénis de justice, les continuels empiétements sur nos droits acquis, toute cette politique haineuse d'où l'orangisme tire sa subsistance ont, de tout temps, offert aux autorités de bien meilleures occasions de sévir contre les agitateurs que celle qui leur était offerte par les 92 résolutions.
On a eu beau s'efforcer de nous faire passer pour une race inférieure, ce sont
toujours les nôtres qui ont joué le beau rôle dans toute la partie nord du
continent américain. Nous avons pu être négligés, vilipendés, exploités et
abandonnés avant la cession,
re-vilipendés, ré-exploités et persécutés depuis ; mais ce n'est certainement
pas nous qui avons jamais tenté de persécuter les autres.
Nous n'avons plus qu'une seule province où la
majorité est d'origine française, et c'est la seule où la minorité n'a jamais
eu la moindre occasion de se plaindre. Au Nord-Ouest, il y a eu trois
insurrections — en comptant celle de Louis Riel père —. Toutes ont été
fomentées par des agents provocateurs. Dans chaque cas, les événements ont
donné raison aux insurgés. Là comme ailleurs, ceux qui nous ont combattus sont
bien aises de jouir des libertés qu'on leur a conquises en dépit de leurs
menaces et de leurs voies de faits.
Il paraît que, seul, l'insurgé canadien-français a
toujours tort. On peut brûler les édifices du Parlement à Montréal, jeter des pierres et des œufs pourris au
gouverneur-général, assassiner ses adversaires comme en Irlande ou ailleurs. Ce
sont là des actes méritoires ; mais résister par les armes à ceux qui viennent
illégalement s'emparer de citoyens dévoués à l'intérêt public, c'est là un
crime irrémissible, et il ne fallait pas laisser soupçonner aux élèves que des
Canadiens avaient pu s'en rendre coupables.
Ils avaient peut-être tort ceux qui croyaient que le
recours aux armes pouvait avoir pour résultat la rupture du lien colonial ; le
mouvement était trop restreint pour justifier un tel espoir. Cependant, la plupart
des Patriotes n'entrevoyaient que la possibilité de se soustraire à la tyrannie
des bureaucrates. Du reste, comme le dit si bien Benjamin Sulte dans son Histoire des
Canadiens-Français : « Les plus belles pages de notre histoire sont celles
où nous avons résisté contre plus forts que nous ».
Depuis la cession, nos annales peuvent se résumer comme
suit : agitation constante, dirigée contre nous, en faveur de la persécution ;
agitation intermittente, de notre part, pour la défense des opprimés. On nous
attribue tous les torts, tous les défauts, tous les vices et toutes les
vilenies. « Gardez-vous bien de contredire vos accusateurs, nous dit-on. Vous
allez les mécontenter et ils vont vous dévorer à la croque au sel ». Comme s'ils n'étaient pas déjà suffisamment mécontents pour nous
dévorer s'ils le pouvaient.
Non. Le meilleur service que nous puissions leur
rendre, dans leur intérêt comme dans l'intérêt de tout le monde, c'est de leur
révéler la vérité. Elle leur est systématiquement dissimulée par des gens qui
seront bien à plaindre le jour où notre disparition leur aura enlevé le
gagne-pain que leur procure leur perpétuelle campagne de dénigrement. La
charité chrétienne nous fait un devoir de les renseigner, dussent-ils en crever
de dépit en même temps que mourront de frayeur ceux qui, pour conserver la
paix, proposent de donner carte-blanche aux fauteurs de discorde.
Tiré de : Rémi Tremblay, Pierre qui roule, Montréal, Librairie Beauchemin Limitée, 1923, p.
26-29.
POURQUOI SOMMES-NOUS SI SERVILES ?
[...] M. de Boucherville, qui avait été congédié en même temps que M. Angers, le 8
mars 1878, et qui avait trouvé Letellier
bien coupable, n'hésita pas à couvrir de sa responsabilité le crime politique
commis par M. Angers. Des élections générales eurent lieu et M. Mercier,
l'idole de la veille, fut brisé comme un verre.
Une seconde fois l'électorat venait de déclarer que
le peuple n'est jamais si content que lorsqu'on lui crache à la figure, et
qu'il est toujours prêt à se jeter dans les bras de ceux que, la veille encore,
il ne pouvait sentir, dès qu'il constate qu'ils ont eu l'audace de lui rire au
nez. Hourra ! L'absolutisme est grand, le servilisme est son prophète et
l'avenir est aux enjambeurs de constitutions !
La politique canadienne a des surprises à nulle
autre pareilles, et ceux qui n'en sont pas encore complètement dégoûtés ont des
tempéraments à l'épreuve de la dégoûtation. On n'arrive pas tout d'un coup à un
pareil degré d'asservissement. Il faut qu'un peuple ait été tenu bien longtemps
en laisse, pour offrir comme cela, coup sur coup, deux primes d'encouragement
aux aventuriers qui l'exploitent.
Parmi mes articles publiés dans les Laurentides,
j'en retrouve plusieurs qui me rappellent que le vieux levain de haine
francophobe n'a jamais cessé de fermenter chez les Anglais du Canada. Héritiers
de la politesse et de la courtoisie françaises, nous avons eu le tort de
manifester ces deux excellentes qualités surtout dans nos relations avec les éléments
hostiles à notre race.
Nous ne nous sommes pas contentés de les cultiver
chez nous dans nos rapports sociaux. C'est collectivement que nous avons voulu
être polis, au point de fournir à nos ennemis l'occasion d'attribuer à la pusillanimité
nos excès de prévenances et d'obséquieuse indulgence. Entre Canadiens-français nous
sommes loin d'être trop polis. Au contraire on dirait que nous affectons
vis-à-vis des nôtres une raideur et un sans-gêne qui frisent parfois l'impertinence.
C'est l'un des mauvais effets de notre contact
journalier avec la race prétendue supérieure. Nous gardons nos bons procédés
pour les goddamns qui ne nous en savent
aucun gré, et ce sont nos propres compatriotes qui ont à souffrir de toute la
mauvaise humeur résultant de notre frottement avec des étrangers en proie à
cette maladie chronique qu'on appelle le spleen.
Il semblerait que les Anglais devraient au moins
nous savoir gré de ce travers contre nature, si ridicule qu'il soit ; car enfin
ce sont eux qui profitent de cette aberration. Il n'en est rien. On dirait au
contraire que notre passivité les exaspère et qu'ils puisent dans notre
coupable indulgence une recrudescence de fureur agressive. Ils ont souvent
changé de prétexte pour nous attaquer ; leur mobile a toujours été le même.
Qu'elle s'intitule Alliance Protestante, Ligue
des Droits Civils, Alliance Défensive,
Association des Droits Egaux ou Association Protectrice des Protestants,
la clique francophobe est toujours la même. C'est toujours l'orangisme qui
attaque. Ce sont toujours les mêmes assaillants qui prétendent se défendre. Ce
sont toujours les mêmes pillards qui crient au voleur et qui ont les mains dans
le sac.
Toutes les organisations offensives que je viens de
citer, ainsi que plusieurs autres dont les noms m'échappent, se sont succédées à
ma connaissance. Leurs sujets de récriminations étaient trop futiles pour
retenir bien longtemps dans le rang le gros public anglophone malgré ses
propensions à la badauderie francophobe. Aussi, lorsqu'une ficelle était usée,
on en prenait une autre ; on inventait de nouveaux griefs, mais le programme
restait immuable.
[...] Pendant
que ces choses édifiantes se passaient, bon nombre de journaux français du
Canada s'extasiaient sur les beautés du régime colonial, vantaient la liberté
religieuse dont nous étions censés jouir, et fulminaient contre la république
française qu'ils accusaient de persécuter les catholiques. Trop occupés à
pourfendre des ennemis imaginaires qu'ils voyaient partout dans nos propres
rangs, ils n'avaient pas le temps de combattre nos ennemis réels.
Tiré de : Rémi Tremblay, Pierre qui roule, Montréal, Librairie Beauchemin Limitée, 1923, p. 145-151.
MATIÈRE À RÉFLEXION POUR
LES OPPRESSEURS DE PEUPLE
[...] Si tous les peuples ne méritent pas d'être mal
gouvernés, tous les mauvais gouvernants méritent les sanglantes représailles
dont ils sont les victimes lorsque les grands bouleversements font remonter à
la surface la lie des populations exaspérées par l'implacable rapacité des
exploiteurs.
Tiré de : Rémi Tremblay, Pierre qui roule, Montréal, Librairie Beauchemin Limitée, 1923, p. 228.
Deux lettres manuscrites de Rémi Tremblay à l'historien Pierre-Georges Roy, fondateur de ce qui est devenu les Archives nationales du Québec. (Collection Daniel Laprès ; cliquer sur l'image pour l'agrandir) |
Coups d'ailes et coups de bec, recueil de poésies de Rémi Tremblay. Cet exemplaire porte la signature de l'auteur. (Collection Daniel Laprès ; cliquer sur l'image pour l'agrandir) |
On peut toujours se procurer dans toute bonne librairie l'anthologie des poésies de Rémi Tremblay, que les Presses de l'Université Laval ont publiée en 2007. Informations ICI. |
Rémi Tremblay. Photo tirée de son recueil de souvenirs Pierre qui roule, d'où sont tirés les extraits présentés ci-haut. |
Un grand personnage!
RépondreSupprimerC'est eftectivement une situation semblable que noue vivons aujourd'hui.
RépondreSupprimerdevrions nous être surpris ? l'histoire ne peut être changer même si chrétien et son serviteur canin robert guy scully ont essayer fort avec les minutes du patrimoine (de triste mémoire ),la capitale de ce pays ottawa est officialement unilingue anglaise,il faut s'arrêter et observer les ghettos anglo. au Québec ,tous anti- francophone .que penser des députés(es) francophone qui vont se présenter dans des comtés a majorité anglophone un emploi a vie , en échange d'une servilité aveugle et sans pudeur morale les st pierre ,arcand ,anglade ,et tout les libéraux francophones mais qui défendent les positions politiques de leurs maîtres et seigneurs cette attitude a deux qualificatif :trâitres et collaborateurs
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